Planète Mère 19

Publié le par Patrick FRANCOIS

Morceaux choisis (on écrit aussi choisy dans le cas où c'est le roi qui fait son marché) :

...Ashley cita Winston Churchill qui, s’adressant à George Bernard Shaw (alors très maigre contrairement à Churchill qui accusait une forte corpulence) :

« -A vous voir tout le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre.

Réplique de Shaw :

-A vous voir tout le monde pourrait penser que vous en êtes la cause ! »

Gary en remit une couche en glaise :

Lors d’un échange entre les deux rivaux politiques du 18ème siècle en Angleterre, John Montagu, comte de Sandwich, et le réformiste John Wilkes, Montagu dit à Wilkes :

« -Monsieur, je ne sais pas si vous mourrez sur l’échafaud ou de la syphilis !

Réponse de Wilkes :

-Monsieur, cela dépend si j’embrasse vos principes ou votre maîtresse ! »

Blanche voulut alors faire un lien entre la France et l’Angleterre puisqu’elle possédait la double nationalité en évoquant cette phrase émise par Robert Surcouf, le célèbre corsaire malouin, répondant à un amiral britannique qui prétendait ceci :

« -Vous les français vous vous battez pour l’argent, et nous les anglais nous nous battons pour l’honneur !

-Normal, monsieur, dit Robert, chacun se bat pour ce qu’il n’a pas ! ».

A propos de Robert, le nôtre pensa aussitôt (et nous en fit part) à ce fameux échange resté célèbre dans toutes les mémoires, lors d’une rencontre dans un salon parisien entre Alexandre Dumas et un hobereau voulant se faire remarquer. Ce dernier l’apostropha ainsi :

«- Monsieur, il parait que du sang noir coule dans vos veines ?

-Mais très certainement, répondit Dumas. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit ».

(Georges Moustaki, grand poète grec mais teck disait, lui, que « l’homme descend du songe… »).

Une petite dernière pour la route ? Laissons là à Jean Luc qui avait eu la délicatesse de laisser la parole aux autres participants lors de ces derniers intermèdes.

Sacha Guitry grand humoriste français se promenait avec son épouse du moment (Yvonne Printemps, dite l’hirondelle) dans le cimetière du Père Lachaise à Paris.

« -Quand vous serez là, on pourra écrire sur votre pierre tombale : Enfin froide, déclara le spirituel Sacha.

-Et vous, lorsque votre tour viendra, on pourra alors écrire : Enfin raide, rétorqua la charmante Yvonne ».

...

Publié dans Humour

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