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Publié le par Patrick FRANCOIS

Chroniques de Septembre 2024

Le 11

Vlà les actus…

*On pourrait appeler cette actu « Gloire et Décadence » car finalement, pour lui, Emmaüs ce n'était qu'une couverture?

Et aujourd'hui il est dans de beaux draps même si, en ce qui le concerne, c'est plutôt du lin seul.

Il a voulu jouer trop souvent à l'abbé bête qui monte, qui monte, avec n'importe qui et n'importe quand car il aimait bien avoir le choix dans la date.

Finalement, pour lui, Emmaüs ce n'était qu'une fine appellation?

Heureusement il nous reste Jean Luc Lemoine qui, à lui seul, incarne la revanche des victimes de la pédophilie!

Pour info, 3 contrepèteries se sont malencontreusement glissées dans ce texte…Je suis vraiment incorrigible !

Pouet !

*Alors, je l’avoue, je me suis complètement planté, moi qui annonçais allègrement lors de mes chroniques précédentes que le prochain 1er sinistre pourrait être Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand, voire Thierry Beaudet. Non, non, Manu a préféré prendre un petit jeunot de 73 ans, un certain Michel Barnier.

Au fait Barnier ça s’écrit « nier » et non pas « niais » car avec lui ça risque de barder là, je vous le dis !  Pas le pen de le…nier.

J’attends maintenant, avec ma copine impatience, le nom des nouveaux ministres. Je vais bien en trouver quelques uns avec qui rigoler un peu la semaine prochaine. Affaire à suivre !

Le 18

A propos de « rire de tout ou presque », il faut avouer que ce n’est pas facile tous les jours, si j’en crois cet article paru dans le journal « Le Monde » :
Dans la droite ligne du « on ne peut plus rien dire », il est communément admis qu’« on ne peut plus rire de rien ». Les humoristes du siècle dernier n’étaient pourtant pas épargnés par la censure et les représailles.

C’est un des avatars du « c’était mieux avant » : l’humour ne serait plus ce qu’il était. On ne pourrait plus rire et encore moins faire rire. Les gens se froisseraient pour un rien. La censure sévirait partout et en tous lieux, à commencer par les réseaux sociaux, ces bûchers numériques, ces piloris à hashtags. Ces nouveaux ciseaux d’Anastasie couperaient, lacéreraient, déchiquetteraient la moindre plaisanterie lancée en public, à la télévision, à la radio ou sur YouTube. Et de rappeler le bon vieux temps, au siècle passé, où Desproges, Coluche, Les Nuls et consorts pouvaient faire marrer sans retenue et sans risque.

La nostalgie est une vieille blague, éculée. En 1995 déjà, le philosophe Jacques Lederer, ami de Georges Perec, pleurait « où sont les rires d’antan » : « C’est en vain que vous cherchez le secret perdu de l’immense jovialité d’hier. Vos rires manquent d’air, ils sont étriqués, misérables, ce sont des sanglots à l’envers, le résidu desséché des larmes que vous ne savez plus verser. »

A ceux qui ripolinent le passé de paillardises incessantes et d’outrages impunis, peut-on rappeler ce sketch de Jean Yanne  diffusé le 3 janvier 1972, par l’ORTF, cette grande dame que l’humoriste appelait ironiquement « notre maman » et qui fut souvent sa mère Fouettarde ? Il résumait à sa manière, plein écran noir et blanc, le règlement interne de la télévision d’Etat.

Heureusement, en ce qui me concerne, je ne suis pas censuré par la radio qui m’héberge depuis bientôt dix ans et je la remercie. J’ai carte blanche pour raconter mes délires. De toutes façons comme on ne sait pas si j’ai beaucoup d’audience, je ne risque pas grand-chose.

Ceux qui m’écoutent chaque semaine sont donc les véritables résistants à la connerie et ils peuvent compter sur moi pour que je continue à déjanter, à décaper, à élucubrer, bref, à rire de tout !

Le 25

Septembre, c’est la fin de haricots. En effet, la récolte la plus tardive se fait en septembre, après, les haricots deviennent durs, filandreux, voire cacochymes. Attention cependant, cette remarque n’est valable qu’en France, avec un climat moyen, et en principe au centre du pays. En effet, plus on va vers le nord, plus la fin des haricots sera précoce, et inversement, plus on va vers le sud, plus elle sera tardive. Ceci est important pour bien se situer. En effet, si quelqu’un vous dit, comme ça, histoire de causer :

« C’est la fin des haricots ! » Étudiez bien votre environnement pour vous assurer que votre interlocuteur ne cherche pas à vous embrouiller. Si vous êtes au centre de la France, à St Amand Montrond, par exemple, et que la météo est conforme aux coutumes du secteur, il est probable que celui qui vous fait cette annonce soit crédible. Soyez néanmoins circonspect, car certains voient le centre de la France ailleurs. À Bruère-Allichamps, par exemple, mais à condition d’exclure la Corse, ce qui reste à vos risques et périls. Ceux-là, d’ailleurs, considèrent le barycentre, c’est-à-dire le centre de gravité de notre beau pays, prenant en compte les masses (montagnes, collines, lacs…) or, en période de sécheresse, il suffit que le niveau du lac d’Annecy, par exemple, baisse sensiblement, pour que le barycentre se déplace un peu vers St Pierre les Étieux ! Il serait donc prudent de se renseigner au préalable auprès du bureau des longitudes pour connaître exactement la localité qui peut s’enorgueillir d’être le centre de la France au moment où l’on vous annonce la fin des haricots. Si vous êtes en déplacement à l’étranger, contentez-vous de hocher la tête à la remarque que votre locuteur vous adresse, sans faire davantage de commentaires. Si nous ne sommes pas en septembre, il se fout de votre gueule ! N’hésitez pas alors à le gifler !

C’était un extrait du « Mini Palmier », recueil délicieux que l’on doit à la fabuleuse équipe de HAHAHA EDITIONS !

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