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Suite te fin du "rattrapage" avec des extraits de mes chroniques des 19 et 26 Juin.
D'abord celle du 19 Juin :
Il parait que l’on n’a pas le droit de parler des élections législatives, campagne officielle oblige. Donc je n’en parlerai pas, je ne vais évoquer ci-après que ma propre aventure sur le sujet. En effet j’ai voulu tenter ma chance, en candidat libre, sous la bannière du Parti d’En Rire, cher à Pierre Dac.
Je me suis donc rendu à la Préfecture où on m’a communiqué l’adresse mail à laquelle il fallait écrire pour connaitre les démarches à accomplir. Et là j’vous raconte pas ! Si, j’vous raconte ? Bon alors c’est bien parce que vous me le demandez.
40 pages à lire attentivement, qui expliquent comment c’est-y qu’il faut faire, les formulaires à compléter, les justificatifs à fournir jusqu’à la couleur du slip que vous allez porter le 30 Juin et, si vous passez le 1er tour, la couleur de celui que vous porterez le 7 Juillet, laquelle doit être impérativement différente !
En plus il faut nommer un mandataire, trouver une suppléante, un partenaire financier car la campagne (avec édition des affiches, flyers, bulletins de vote, etc…) ça coûte la peau des fesses !
Bref un vrai parcours du combattant ! Impossible à réaliser par un amateur dans un délai aussi court. De fait seules les grosses écuries politiques peuvent s’y frotter.
Alors tant pis, je laisse tomber pour cette fois-ci mais je vais soigneusement me préparer, si je trouve quelques copains aussi farfelus que fortunés, pour les présidentielles de 2027, en réactivant le Parti d’En Rire, alias le PER car avec le PER tout le monde est gagnant !
Et celle du 26 Juin :
Il parait que l’on n’a toujours pas le droit de parler des élections législatives, campagne officielle oblige. Donc je ne peux encore pas vous dire ce que j’en pense même si ce n’est pas l’envie qui me manque !
Je vais donc faire une diversion en parlant d’un parti politique qui a disparu mais qui, pourtant, aurait très bien pu trouver sa place dans les élections actuelles.
« Les temps sont durs, votez MOU : M.O.U ! »
Pierre Dac avait créé un parti loufoque, le Mouvement Ondulatoire Unifié, alias le MOU donc, en vue des élections législatives de 1965.
« Evidemment, disait-il, ça peut donner une illusion de mollesse, ce qui n'est pas le cas du tout. Au contraire de ce que les sceptiques pourraient penser, ce n'est pas un parti d'abandon, de veulerie, de lâcheté. Pas le moins du monde ! Vous savez que nous vivons dans une époque extrêmement surexcitée, énervée… et hyper tendue ! Elle est tellement tendue que nous avons pensé qu'il fallait donner du mou à cette tension et lui donner un certain équilibre. De sorte que ondulatoire signifie que ça peut suivre les ondulations de l'actualité et des événements. Notre mouvement est donc consacré à apporter un mouvement de détente, tant à l'intérieur que social qu'à l'international ».
Dans son programme le MOU promettait notamment de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale dans de l'acide sulfurique car cela ne pourrait être considéré que comme une solution de désespoir. La farce durera un an. Pierre Dac retirera sa candidature sur la demande du Général de Gaulle, qu'il avait accompagné à Londres en 1943.