Planète Mère 18

Publié le par Patrick FRANCOIS

Planète Mère 18

Tout d'abord laissez-moi vous donner un aperçu de la couverture du bouquin, gracieusement offerte par mon ami le dessinateur Rovere, sans "qu'il la tire à soi"...

Dans le cadre de la visite du PSG, petite leçon d'histoire terrienne à la mode OUZI...

Extrait :

Un petit tour dans la bibliothèque numérique où, en l’absence d’ITA (voir article précédent), son assistante ACUL nous fit (trop) rapidement visiter les lieux, puis on termina par la tour ISTA dans laquelle étaient disposés moult documents et diaporamas concernant la géographie et l’histoire de Séléné mais aussi de la Terre. D’ailleurs OUZI nous lut des extraits d’histoire terrienne qui expliquaient l’utilisation d’expressions contemporaines.

-La prochaine fois que vous vous laverez les mains et que vous trouverez que la température de l’eau n’est pas à votre gout, ayez une pensée émue pour vos ancêtres. En France, au seizième siècle, la plupart des gens se mariaient en Juin parce qu’ils prenaient leur bain annuel en Mai et se trouvaient encore dans un état de fraîcheur acceptable le mois suivant. Mais, évidemment, à cette époque, on commençait quand même à puer légèrement. C’est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur en portant un gros bouquet de fleurs. C’est donc ainsi qu’est née la coutume du bouquet de la mariée.

A propos du bain annuel, on utilisait une grande cuve remplie d’eau chaude. C’est le maître de maison ou seigneur qui jouissait du privilège d’étrenner l’e au propre. Puis suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité. Venaient ensuite les femmes et les enfants. Les bébés fermaient la marche, si j’ose dire. A ce stade l’eau était si sale qu’il aurait été aisé d’y perdre quelqu’un. D’où l’expression « jeter le bébé avec l’eau du bain » !

En ce temps là, en Angleterre notamment, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois. C’était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud : chiens, chats et autres bestioles (souris ou animaux nuisibles). Lorsqu’il pleuvait le toit devenait glissant et il n’était pas rare que les animaux tombent. D’où l’expression anglaise « it’s raining cats and dogs » (bon allez, pas de note d’auteur, je vous donne la traduction direct, bande d’ignares : « il pleut des chats et des chiens »).

Pour la même raison cela n’empêchait pas les autres bestioles, saloperies, déjections diverses, de tomber dans les chambres et de gâter la literie. C’est ainsi, à fin de se protéger de ce problème, qu’est né le ciel de lit ou lit à balle d’Aquin…

Publié dans HUMOUR

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